Casside

La casside (Cassida vittata Vill.)

Identification :

  • La casside est un coléoptère appartenant à la famille des Chrysomelidae.
  • L’adulte de la casside a un corps aplati et ovale, mesurant entre 4 et 6 mm de longueur.
  • Les élytres sont d’un vert pale à vert foncé, avec la présence de deux bandes longitudinales et parallèles d’un vert métallique brillant.
  • Le prodorsum s’étend sur la tête et les pattes.
  • La larve a environ 6 mm de long, verte, avec 16 paires d’épines latérales et en arrière deux fortes épines en forme de pince.
  • Cette pince se rabat sur le dos où s’accumulent les déjections.

Biologie :

  • Les cassides adultes hivernent dans le sol, sous des débris divers, sur d’autres cultures comme la canne à sucre ou sur les adventices.
  • Dans la région du Gharb les adultes apparaissent sur les parcelles de la betterave vers la moitié du mois de Janvier et commencent à perforer le feuillage.
  • Après l’accouplement, les femelles de la casside pondent une dizaine d’œufs à la fois, regroupés en une masse visqueuse qui colle sur le pétiole et/ou sur la face inférieure des plantes attaquées.
  • Après une période d’incubation d’environ 10 jours (selon les conditions climatiques), les larves éclosent et commencent à ronger voracement, et avec avidité, l’épiderme des feuilles de la betterave à sucre.
  • Les larves, après 4 stades de développement, se nymphosent sur les feuilles pour donner les premiers adultes.
  • Le stade nymphal a lieu après une vingtaine de jours et les adultes de la 1ère génération apparaissent 2 à 3 semaines plus tard.
  • Des études réalisées dans la région du Gharb ont montré que ce ravageur a une seule génération.

Symptômes :

  • La casside est un ravageur très sérieux de la betterave à sucre, ce qui entraîne une réduction de la teneur en sucre des plantes infestées.
  • Les larves font des érosions sur la face inférieure puis percent à plusieurs reprises les parties situées entre les nervures secondaires.
  • Les dégâts de la vague estivale des adultes sont souvent plus évidents en raison de leur rassemblement sur les parcelles non récoltées avant leur émigration et la voracité qui accompagne la pré-diapause (constitution des réserves nécessaires au repos estival).

Lutte :

  • Selon des chercheurs marocains, dans l’hypothèse où les pullulations sont les plus dommageables, un maximum de 3 traitements bien positionnés subvient aux besoins d’une protection convenable.
  • Selon les mêmes chercheurs, l’hypothèse la plus favorable est 2 traitements, si toutefois les pullulations sont perçues suffisamment bien avant qu’elles aient commencé à faire des dégâts.
  • Lutte chimique en utilisant AVAUNT 150EC à une dose de 250 ml/ha.

 

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