Oïdium

Agent causal : Le champignon Sphaerotheca pannosa (Léveillé),

Synonymes :

  • Podosphaera pannosa (de Bary),
  • Oidium leucoconium (Desmazières),
  • Alphitomorpha pannosa (Wallroth),
  • Albigo pannosa (Kuntze),
  • Erysiphe pannosa (Fries),
  • Sphaerotheca persicae (Woron.),
  • Sphaerotheca rosae (Jacz.),

Description :

  • Comme tous les oïdium, Sphaerotheca pannosa développe son mycélium à la surface des organes contaminés.
  • Lorsque les conditions deviennent favorables, le mycélium sporule à la surface de la feuille.
  • La reproduction et la dissémination du champignon s’effectue par la formation de conidiophores à l’extrémité desquels sont produites des conidies.
  • La taille des conidies se situe autour de 19-25 X 9-14 µm.

Biologie :

  • Ce champignon ne passe pas l’hiver sur l’abricotier ou le pêcher et l’inoculum primaire provient de roses infectées au printemps.
  • La conservation hivernale du champignon a lieu sur rosier sous forme de mycélium aussi bien sur les rameaux à la base des épines qu’à l’intérieur des bourgeons.
  • Cette conservation a également lieu très rarement par l’intermédiaire des périthèces qui se forment dans les amas feutrés du mycélium présent sur les rameaux du rosier.
  • Les spores de l’oïdium sont déplacées par le vent, l’eau et le contact de plante à plante.
  • Une fois que les spores atteignent le tissu hôte sensible, elles germent quand il y a suffisamment d’humidité libre (humidité élevée, pluie ou éclaboussures d’eau) et commencent à coloniser le tissu végétal.
  • Le développement mycélien est à son maximum entre 11°C et 28°C.
  • L’optimum pour la formation des conidies se situe entre 21°C et 27°C.
  • La formation des conidies est nulle en dessous de 10°C et au-delà de 27°C.
  • La germination des conidies est très rapide lorsque le taux d’humidité est situé aux alentours de 99% mais nulle en dessous de 75%.

Symptômes:

  • Sur les fruits, la maladie apparaît généralement sous forme de taches blanchâtres rondes quelques semaines après la chute des pétales.
  • Les taches s’élargiront pour couvrir une grande partie des fruits.
  • Plus tard, le mycélium blanc se détache pour révéler des lésions rondes de couleur rouille.
  • Les feuilles malades développent des plaques brunâtres sèches recouvertes d’une croissance poudreuse blanche.
  • Les nouveaux tissus foliaires infectés sont nains et déformés.

Lutte :

  • S’assurer que les plants de rose près des hôtes sensibles sont traités de manière appropriée pour réduire l’inoculum initial et l’incidence de la maladie.
  • Une bonne taille pour augmenter le flux d’air et réduire l’humidité relative.
  • Une nutrition équilibrée des plantes.
  • Lutte chimique : AGRIKAR STAR à une dose de 50 ml/hl.
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